"Millord" (Monnot-Moustaki)
Allez venez, Milord vous asseoir à ma table
Il fait si froid dehors, ici c'est confortable
Laissez-vous faire, Milord et prenez bien vos aises
Vos peines sur mon cœur et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord vous ne m'avez jamais vue
Je ne suis qu'une fille du port une ombre de la rue
Pourtant, je vous ai frôlé quand vous passiez hier
Vous n'étiez pas peu fier dame, le ciel vous comblait
Votre foulard de soie flottant sur vos épaules
Vous aviez le beau rôle on aurait dit le roi
Vous marchiez en vainqueur au bras d'une demoiselle
Mon Dieu, qu'elle était belle j'en ai froid dans le cœur.
Allez venez, Milord vous asseoir à ma table
Il fait si froid dehors ici, c'est confortable
Laissez-vous faire, Milord et prenez bien vos aises
Vos peines sur mon cœur et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord vous ne m'avez jamais vue
Je ne suis qu'une fille du port une ombre de la rue
Dire qu'il suffit parfois qu'il y ait un navire
Pour que tout se déchire quand le navire s'en va
Il emmenait avec lui la douce aux yeux si tendres
Qui n'a pas su comprendre qu'elle brisait votre vie
L'amour, ça fait pleurer comme quoi l'existence
Ça vous donne toutes les chances pour les reprendre après.
Allez venez, Milord vous avez l'air d'un môme
Laissez-vous faire, Milord venez dans mon royaume
Je soigne les remords je chante la romance
Je chante les milords qui n'ont pas eu de chance
Regardez-moi, Milord vous ne m'avez jamais vue
Mais vous pleurez, Milord ça, j' l'aurais jamais cru
Eh! Bien voyons, Milord, souriez-moi, Milord
Mieux que ça, un p'tit effort, allez venez, Milord
Allez chantez, Milord
Bravo Milord !
Encore, Milord !
Traducción de "Millord" (Monnot-Moustaki)
Vamos, venga, Milord,
a sentarse a mi mesa,
hace mucho frío fuera,
aqui se está bien.
Me permite, Milord,
póngase cómodo,
sus penas en mi corazón,
y sus pies en una silla.
Yo os conozco, Milord,
usted nunca me ha visto,
sólo soy una chica del puerto,
una sombra callejera...
Sin embargo os he rozado
cuando pasábais ayer,
no estaba muy orgulloso,
señor!, el cielo se os cerraba.
Su fular de seda
flotando sobre sus hombros,
tenía usted buena cara,
parecía el rey...
Caminaba como un ganador,
del brazo de una señorita,
¡dios mío, qué bonita era!
siento frio en el corazón...
(estribillo)
Decir que a veces hace falta
que haya un barco
para que todo desaparezca
cuando el barco se vaya.
Llevaba con él
a la dulce de los ojos tiernos,
que no supo comprender
que rompía su vida.
El amor hace llorar,
como la misma existencia,
eso os da todas las oportunidades
para recogerlos después.
Vamos, venga, Milord,
tiene usted pinta de niño,
me permite, Milord,
venga a mi reino.
¡Yo cuido los remordimientos,
yo canto al romance,
yo canto a los Milords
que no tuvieron suerte!
Míreme, Milord,
usted nunca me ha visto...
Pero, ¿llora usted, Milord?
nunca lo habría creído...
Eh bueno, veamos, Milord!
Sonríame, Milord!
Algo mejor! Un pequeño esfuerzo...
Así es!
Vamos, ríase, Milord!
Vamos, cante, Milord!
La-la-la...
Sí, baile, Milord!
Mais oui, dansez, Milord !
La-la-la... Bravo, Milord !
La-la-la...